La faute du diagnostiqueur engage sa responsabilité vis-à-vis de l’acheteur qui doit être condamné au paiement du coût des travaux nécessaires et à l’indemnisation du préjudice de jouissance qui constituent des préjudices certains et fait bénéficier le vendeur de la clause de non-garantie prévue à l’acte.
En l’espèce, par acte authentique du 12 janvier 2011, conclu par l’intermédiaire des sociétés AA et Cabinet BHI, M. T... a vendu à M. L... un pavillon à usage d’habitation.
Le diagnostiqueur a réalisé un diagnostic avant la vente et conclu à l’absence d’indice d’infestation de termites et autres agents de dégradation biologique du bois
0r, ayant constaté à l’occasion de travaux la présence d’insectes xylophages, M. L... a, après expertise, assigné M. T..., le diagnotiqueur, la société AA et la société Cabinet BHI en paiement du coût des travaux et en dommages-intérêts et a appelé en intervention forcée les assureurs du diagnostiqueur et M. S... en sa qualité de liquidateur amiable de celle-ci.
La Cour de Cassation valide l’analyse de la Cour d’appel qui a reconnu la responsabilité du diagnostiqueur et fait bénéficier au vendeur de la clause de non garantie prévue à l’acte aux motifs que :
En d’autres termes, la cour d’appel a pu déduire de ces seuls motifs que le diagnostiqueur devait être condamnée au paiement du coût des travaux nécessaires et à l’indemnisation du préjudice de jouissance qui constituaient des préjudices certains et que les demandes dirigées contre le vendeur de l’immeuble devaient être rejetées.
Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 7 mars 2019, 17-31.080 18-10.188
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