L’obligation de remettre le site en état s’impose au locataire exploitant ayant mis l’installation à l’arrêt définitif. Il doit y procéder et payer une indemnité d’occupation jusqu’à ce qu’il est fini d’y procéder.
L’obligation de remettre le site en état s’impose au locataire exploitant ayant mis l’installation à l’arrêt définitif. Il doit y procéder et payer une indemnité d’occupation jusqu’à ce qu’il est fini d’y procéder.
Il appartient au preneur à bail commercial exploitant une activité soumises à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) de rapport la preuve qu’il a remis en état le site conformément à ses obligations légales qui imposent au dernier exploitant de dépolluer le site.
L’acquéreur doit supporter le coût de dépollution supplémentaire nécessaire au changement d’usage des locaux si le dernier exploitant a rempli l’obligation de remise en état qui lui incombait au moment de la cessation de son activité.
La Cour de Cassation rappelle, dans le cadre d’un bail commercial, que, d’une part, la mise à l’arrêt définitif d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) , la mise en sécurité et la remise en état du site incombent au dernier exploitant, et d’autre part, que tant qu’il n’y a pas procédé il est redevable d’une indemnité d’occupation au Bailleur.
Le décret n° 2021-1096 du 19 août 2021 relatif aux sols pollués vient modifier les modalités de la cessation d’activité des ICPE à compter du 1er juin 2022.
En cas de cessation d’activité à la suite de la liquidation judiciaire de l’exploitant d’un site classé, la créance de dépollution n’est pas une créance postérieure utile qui doit être payée à son échéance mais est soumis à l’arrêt des poursuites. Le bailleur aurait donc dû la déclarer en tant que créances antérieures.
Le préjudice subi par les acquéreurs du fait du diagnostic de performance énergétique (DPE) erroné consiste en une perte de chance de négocier une réduction du prix de vente.
Pour obtenir une indemnisation, le propriétaire doit rapporter la preuve que la pollution est due au locataire qui restitue les locaux et non à son prédécesseur.
Depuis le 3 août dernier, l’ESRIS, qui avait remplacé au 1er janvier 2018 l’ERNMT, est lui même remplacé par l’État des Risques et Pollutions (ERP). L’ERP ajoute une rubrique tenant à la présence du bien immobilier concerné dans une zone à potentiel radon de niveau 3. Attention, à ne pas le confondre avec l’ERPS.
Le décret n° 2017-918 du 9 mai 2017 relatif aux obligations d’amélioration de la performance énergétique dans les bâtiments existants à usage tertiaire vient d’être intégralement annulé, au nom du principe de sécurité juridique.
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